Le CrossFit est un sport aussi complet qu’intense. S’il est reconnu pour améliorer les capacités cardio-respiratoires, la force, l’endurance et la confiance en soi, le CrossFit n’est pas tendre avec la peau des mains. Pourtant, si on veut se perfectionner et atteindre ses objectifs, une préhension efficace et surtout sans bobos, c’est indispensable.
Comment prendre soin de l’épiderme de ses paumes, prévenir et réparer les blessures, et progresser sereinement : on vous dit tout !
Crossfitters : misez sur la prévention
Mieux vaut prévenir que guérir : c’est aussi vrai au CrossFit.
Entre les mouvements de gymnastique et le travail avec les haltères, les exercices de traction ou encore les dumbells : vos mains seront nécessairement en contact avec des barres pendant les WOD (workout of the day).
Chouchoutez votre épiderme pour le renforcer
La peau est composée à plus de 80 % d’eau. Quand elle ne retient plus suffisamment d’humidité, elle perd en souplesse et se sensibilise. Dans une salle de CrossFit, l’usage régulier de la magnésie est un des premiers responsables du dessèchement de la peau des mains. Qu’elle soit liquide ou solide, si elle est très utile pour ne pas avoir les paumes moites, elle peut aussi fragiliser la peau et augmenter les risques de blessures.
Pour l’éviter, le mieux est encore d’adopter une routine préventive, en vous hydratant avant chacun de vos WOD. Le Ritual After Sport allie acide hyaluronique (cette molécule championne de l’hydratation) et complexe RGTA, une innovation brevetée qui favorise la régénération des cellules cutanée. Fluide et sans odeur, elle ne laisse aucun film gras sur la peau.
Poncez les callosités
Manipuler régulièrement des barres, des cordes ou encore des élastiques entraine un durcissement de la peau, surtout à la base des phalanges. C’est un processus naturel, mais qui peut finir par être douloureux. D’autant plus que les callosités , quand elles deviennent trop épaisses, peuvent avoir tendance à se fendiller et à favoriser les déchirements. Pour l’éviter, poncez-les fréquemment. À la sortie de la douche, passez une râpe adaptée, aux grains fins sur la corne, avant de vous hydrater.
Équipez-vous pour protéger vos mains
En CrossFit, les maniques protègent la paume des mains des ampoules et des déchirures. Elles sont également intéressantes pour améliorer l’adhérence, la préhension et la stabilité des prises. En résumé, les maniques sont de véritables alliées !
Les maniques avec trous sont idéales pour des exercices tels les pulls-up, parce qu’elles aident la peau à davantage adhérer à la barre. Elles permettent aux doigts de conserver toute leur mobilité. Cependant, comme elles ne couvrent pas toute la paume, des blessures peuvent quand même survenir . Quant à savoir s’il vaut mieux des maniques à deux trous ou à trois trous : ça va surtout dépendre de la taille de vos mains.
Les maniques sans trous, quant à elles, sont faciles à mettre et à enlever. Elles couvrent l’intégralité de l’intérieur de la main, qui est ainsi bien protégée. Cependant, les maniques sans trou sont parfois moins adhérentes. Elles sont donc parfaites pour les séances ou vous savez que vous allez exercer une grande pression sur vos mains, sans pour autant avoir besoin de trop de précision.
Pour préserver ses mains mais aussi ses doigts, certains crossfitters ne jurent que par des adhésifs adaptés pour une protection sur-mesure des phalanges des poignets ou de la paume de la main.
Pour préserver vos mains, travaillez vos grips !
Le grip, qu’est-ce que c’est ?
En CrossFit, le grip désigne la technique de votre prise en main. Un bon grip combine force et qualité de préhension. Le travailler permet de gagner en performance (vos mouvements sont plus efficaces, vous fatiguez moins), et en sécurité. Le grip va contribuer à limiter les risques de chutes, de mauvais gestes, tout en préservant vos paumes.
Pour progresser et préparer vos mains au mieux si vous débutez, ne faites que quelques séries, avant d’augmenter graduellement la cadence quand vos mains seront habituées.
Le grip toes-to-bar
Comme son nom l’indique, lors d’un toes-to-bar, les athlètes cherchent à ce que leurs pieds touchent la barre à laquelle ils sont accrochés. Un grip toes-to-bar performant permet non seulement d’avoir une posture plus efficace, mais aussi de limiter les effets de frottements sur les paumes. Ainsi, saisir la barre avec les doigts et verrouiller avec le pouce en dessous est plus sécurisant et plus doux avec les paumes.
Le hook grip
Ce grip est un grand classique : c’est celui qui permet de saisir des haltères pour les soulever. Cependant, mal exécuté, et vous risquez d’échapper la barre (surtout si vous avez les mains moites de sueur) et de provoquer des déchirures . Crochetez la barre avec le pouce, avant de l’attraper avec l’index et le majeur. Ce grip peut occasionner une gêne au niveau du pouce : le temps de vous habituer, protégez-le avec un adhésif.
Bar muscle-up
Lors du bar muscle-up, la main tourne sur la barre. Cela génère une grande amplitude de frottement. Pour limiter les frictions, la position du poignet et particulièrement stratégique : en le penchant légèrement sur l’avant. Les crossfitter plus expérimentés peuvent donc envisager de garder leur pouce au-dessus de la barre.
Après le wod : Réparer et soigner
Dès les premiers signes de blessure : arrêtez-vous. Oui, même si vous êtes en plein milieu d’un wod ! Continuer ne ferait qu’aggraver le mal.
La première chose à faire, c’est de se laver soigneusement les mains avec un savon doux, pour enlever les éventuelles impuretés. Séchez-vous avec un linge propre.
Des morceaux de peau se sont arrachés ? Ne les tirez surtout pas. S’ils sont petits, laissez-les. S’ils sont suffisamment grands pour être gênants, vous pouvez envisager de les couper avec des ciseaux adaptés et préalablement désinfectés.
Apaisez les sensations de brulure et aidez votre épiderme à amorcer son processus de cicatrisation dans les meilleures conditions en appliquant une dose généreuse de Bye Bye Burn. Et les jours qui suivent le bobo, laissez vos mains au repos, pour laisser à votre peau le temps de se régénérer.
Laissez la plaie à l’air libre. Nettoyez-la régulièrement avec un savon doux, et séchez-la soigneusement avant de réappliquer votre baume réparateur. Grâce au travail des RGTA, votre peau retrouvera sa structure d’origine tout en se renforçant.